Kabylie : le marché du 2 roues attire les convoitises

Le quotidien national, la dépêche de la Kabylie, a publié récemment deux articles sur le marché du deux roues dans la vallée de Soummam. Le premier intitulé, « Vallée de la Soummam : Le créneau des deux-roues attire de plus en plus de convoitise ou un marché qui carbure », présente la situation dans cette région qui connait une forte croissance des usagers de deux roues quelque soit leur milieu socio-professionnel mais toutefois avec une prédominance de jeunes gens.

• Selon le quotidien, ils seraient des milliers à utiliser chaque jour leur motos ou scooters pour se rendre au travail ou accomplir leurs démarches quotidiennes. Les arguments à l’usage du 2 roues sont bien sûr le gain de temps face aux embouteillages mais aussi le coût de l’investissement et de l’entretien du véhicule. Un jeune ouvrier de Chemini témoigne et dira «Il est préférable d’acheter une moto à 120 000 DA, que de galérer chaque jour pour rejoindre mon poste de travail à Akbou». Preuve que le deux roues est choisi par le consommateur pour son aspect pratique et sa mobilité optimale.
• Derrière ce phénomène, la Dépêche de la Kabylie indique que le tissu économique s’adapte à cette évolution de marché et c’est ainsi que dans la localité de Ouzellaguen, une petite entreprise contribue à cet élan. Il s’agit d’un concessionnaire multi-marques de deux roues qui commercialise six gammes de motocycles sous le label Viva Motors. Dans un deuxième article paru le jour même, le quotidien kabyle publie l’interview du gérant de cette société, Mr K. Saigh qui relate la réussite de son affaire depuis 2011, date d’ouverture de son showroom. Persuadé que « la moto peut offrir une alternative », Mr K. Saigh confirme que la part de marché est plus importante pour le scooter par rapport à la moto et qu’aujourd’hui les clients recherchent aussi des produits de qualité et non plus comme auparavant, uniquement des produits chinois d’entrée de gamme à bas coût. Le responsable de Viva Motors aborde aussi les points noirs des concessionnaires de 2 roues, à savoir, le niveau des taxes d’importation, la taxe de transaction dès 250 cm3 et les rapports avec les assureurs. Malgré ces points d’ombre, l’entrepreneur reste optimiste et définit les objectifs de sa société avec la mise en place prochaine d’une unité de montage de motocycles ainsi que le développement des solutions utilitaires destinées aux commerces de proximité comme les poissonniers, les éboueurs et le transport de marchandises légères.

Pour conclure, Scooter-DZ constate que le nombre d’articles sur les deux roues augmente et qu’ils sont de plus en plus positifs mettant ainsi en avant les avantages du scooter pour tout un chacun. Aussi, on se rend compte que les besoins des usagers sont les mêmes mais avec des spécificités selon que le milieu soit rural ou urbain.

Crédit photo : Le quotidien de la Kabylie
Source : Le quotidien de la Kabylie Article 1 – Article 2