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Ralentissement des importations de motocycles en ce début d’année 2014 !
Une tendance à la baisse depuis le 3ème trimestre 2013.
Le Centre National de l’Informatique et des Statistiques a rendu public les résultats sur les chiffres concernant les importations de motocycles pour les mois de janvier, février et mars de cette année. Pour le premier trimestre 2014, on note une baisse de -23,45% sur le volume global des importations par rapport à la même période en 2013 et -32,20% par rapport au dernier trimestre.
Le volume des importations pour ce premier trimestre 2014 est de 454 millions de dinars. Tous les motocycles concernés sont d’une cylindrée de 50 cm3 à 1800 cm3, rajoutons à cela les tricycles et les quads. L’année 2013 semble avoir été un bon millésime puisque l’on comptabilise en moyenne des chiffres bien au-dessus des résultats de 2014. Comme l’indique le graphe ci-dessus, 593 millions de dinars ont été comptabilisés pour le premier trimestre 2013, 764 pour le second, 1.030 pour le troisième et 669 pour le dernier trimestre. Est-ce que la tendance pour 2014 serait dite « normale » après avoir connu un fort engouement l’année dernière dans ce secteur des motocycles ? Quels sont les niveaux de stocks des importateurs – distributeurs ? Il y a t-il eu un démarrage poussif cette année ? Autant de questions qui trouveront certainement leur réponse avec les résultats du second trimestre.
Le nombre de motocycles importés les trois premiers mois de l’année est de 14.552 unités contre 17.737 à la même période un an plus tôt, soit une variation de -18%. 2013 fût une des années record dans le domaine du deux roues avec un chiffre de 112.957 motocycles importés. A cela, il faut bien entendu rajouter la production nationale pour avoir une idée précise du marché algérien.
Avec la répartition par cylindrées, on constate que le segment 50-250 cm3 est majoritaire, voire proche du monopole. Il est vrai que dans cette catégorie de cylindrées on retrouve les scooters qui, d’après nous, doivent représenter au moins 70% du volume à l’instar des pays méditerranéens comme l’Espagne ou l’Italie. N’ayant pas d’outil statistique pour coroborer le ratio entre les motos et les scooters, nous ne serions pas surpris que ce dernier frôle les 80%. Quoi qu’il en soit, sur notre marché, nous savons que les scooters en 50 cc, 125 cc, 150 cc et 200 cc fonctionnent très bien. Nous ne devons pas non plus négliger les motos qui connaissent un franc succès à l’intérieur du pays avec certains modèles en 110 cc, 125 cc et 250 cc. A noter le score très faible des cylindrées allant de 250 à 499 cm3. Et puis, cette catégorie « autres » qui représente tout de même 17% du volume global, ce qui n’est pas anodin.
Le dernier diagramme n’appelle à aucun commentaire puisque nous savons bien que quasiment tout est produit en République Populaire de Chine avec pour notre cas, près de 83% de nos importations de motocycles. Ce qui peut être intéressant est de voir que l’Allemagne se positionne en deuxième position avec presque 5% et que nous importons des motos ou scooters de pays comme le Tadjiskistan.
Ces statistiques nous donnent certes une tendance globale sur un marché qui va connaitre une évolution, surtout en milieu urbain, mais sans malheureusement nous apporter des précisions plus fines.
Illustrations : Scooter-dz
