Véhicules-kits SKD : recul de plus de 31% des importations en 2019

Véhicules-kits SKD : recul de plus de 31% des importations en 2019

Véhicules-kits SKD : recul de plus de 31% des importations en 2019

Ce recul est tiré, principalement, par une baisse de près de 38,6% des importations des voiture du tourisme, dont une baisse de 38,21 des collections destinées aux industries de montage (SKD) et autres véhicules automobiles conçu pour le transport des personnes, malgré une légère hausse de (0,37%) des automobiles importés destinés aux transport de marchandises, précisent les données de la direction des Etudes et Prospectives des Douanes (DEPD).

En effet, les importations des voitures du tourisme, y compris les kits SKD et autres véhicules conçus pour le transport des personnes, qui ont représenté 14,04% de la structure des importations des principaux produits du groupe « biens d’équipements industriels », ont atteint 1,85 md usd en 2019, contre près de 3,02 mds usd, l’année d’avant, enregistrant une baisse de 1,16 md usd de dollars, soit -38,59%.

Les importations des kits SKD destinés aux industries de montage, qui sont comptabilisés avec les importations des véhicules du tourisme ont totalisé 1,82 md usd en 2019 contre près de 2,95 mds usd, en baisse de 38,21%, durant la même période comparaison.

Les collections destinées aux industries de montage (SKD) ont représenté 13,80% de la structure des importations des principaux produits du groupe « biens d’équipements industriels » durant l’année dernière.

Lire aussi : Industrie automobile: le nouveau cahier des charges exigera un taux d’intégration initial de 30%

En 2019, les importations des véhicules utilitaires, qui ont représenté près de 5,2% du groupe « biens d’équipement industriels », ils ont totalisé 682,11 millions de dollars contre 679,60 millions de dollars en 2018, enregistrant ainsi une hausse de 0,37%, précisent les données des Douanes.

Il est à relever, que le groupe des biens d’équipements industriels, a occupé le premier rang de la structure des importations globales avec une part de 31,48%, pour une valeur globale de 13,20 mds usd l’année dernière contre 16,48 mds usd l’année d’avant, en baisse de 19,92%.

Les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles servant à l’entretien des véhicules d’occasion, elles ont atteint 385,43 millions de dollars, contre 374,88 millions de dollars, en hausse de 2,81%. La facture des importations des tracteurs a atteint 221,24 millions de dollars, contre 266,16 millions de dollars (-16,88%) durant la même période de comparaison.

Les importations des machines pour le nettoyage, le triage et criblage des grains ou légumes secs, ont baissé à 21,07 millions de dollars, contre 67,59 millions, reculant ainsi de 68,83%.En revanche, le montant des importations des machines agricoles, appareils et engins pour la récolte ou le battage a été évalué à 21,92 millions de dollars, contre 10,89 millions de dollars, en hausse de plus de 101%.

Les importations des machines et appareils mécaniques ayant une fonction propre, elles ont connu une relative stagnation pour totaliser 327,68 millions de dollars, (+1,08%).

Automobile : vers le lancement effectif d’une industrie

Dans le cadre de la diversification de l’économie nationale, la politique industrielle de l’Algérie se dirige à l’avenir vers une industrie automobile au lieu du montage qui a connu, durant les dernières années un dysfonctionnement « remarquable ».

Pour remédier à cette situation de dysfonctionnement qui a connu l’opération de montage automobile, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait instruit le Gouvernement, lors d’un conseil des ministres qu’il avait présidé en janvier dernier, d’assainir en urgence le dossier d’importation des kits CKD-SKD destinés au montage automobile.

Estimant que ce dossier figurait parmi les dossiers à caractère « urgent » et « sensible », méritant des « réponses concrètes », M. Tebboune avait insisté sur l’assainissement de la situation de ces importations et la mise en place de « nouvelles règles » les régissant, selon le communiqué du Conseil des ministres.

A cet effet, un nouveau cahier des charges relatif à l’industrie automobile est en cours d’élaboration et devrait être prêt en avril prochain.

Ce nouveau cahier des charges n’obligera pas les investisseurs étrangers de s’associer à un partenaire local mais leur imposera un apport financier et technologique, selon le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Ait Ali Braham.

Lire aussi : Industrie automobile : les étrangers ne seront pas obligés de s’associer à un partenaire local

Il imposera, par contre, la réalisation initiale de certains équipements tels que le carrossage afin d’avoir dès le début une coque et un châssis algériens, exigera , également, de l’investisseur un taux d’intégration initial de 30% et un apport initial en capital égal ou supérieur à 30% de l’investissement, avait souligné, dernièrement le ministre de l’Industrie et des Mines, dans un entretien accordé à l’APS.

M.Aït Ali a estimé que l’implication financière directe de l’investisseur allait le responsabiliser et l’inciter à respecter le cahier des charges.

A propos de l’avenir de l’industrie du montage en Algérie, selon l’ancienne formule qui consistait à importer des kits SKD pour les monter localement, avec un très faible taux d’intégration, le ministre a indiqué que « les monteurs seront libres de continuer leur activité mais sans prétendre à aucun avantage douanier ».

« On va supprimer les avantages douaniers, maintenant celui qui veut continuer à importer les Kits, il peut le faire, il n’a qu’à payer des droits de douanes destinés aux produits finis », a-t-il relevé.

Pour lui, le montage automobile a permis, « sous couvert d’une pseudo-industrie, de surfacturer des importations, de transférer la devise vers l’étranger et de vendre dans un free-shop avec des droits et taxes insignifiants ».

Par ailleurs, il est à signaler que le parc national de l’automobile sera renforcé par l’importation des véhicules de moins de trois ans autorisée par la loi de finances 2020.

A cet effet, un groupe de travail regroupant les ministères de l’Industrie du Commerce et des Finances a été installé afin de permettre le lancement effectif de l’opération.

Un arrêté interministériel, fixant les modalités d’application de l’importation des véhicules de moins de trois ans, est actuellement en cours de préparation, selon la Direction générale des Douanes (DGD).

Les modalités d’application relatives à cette mesure ainsi qu’au contrôle de conformité des véhicules de tourisme usagés, qui seront importés, seront « fixées par un arrêté conjoint des ministres chargés respectivement des Affaires étrangères, de l’Intérieur, des Finances et des Industries et des Mines, en cours de préparation et qui sera publié au journal officiel », avait indiqué la DGD.

Source : APS.DZ

Crédit photo/vidéo : APS

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